Sommer-Herbst 1884 26 [301-400]
26 [337]
buona femmina e mala femmina vuol bastone (Sacchetti Nov. 86) [Vgl. Émile Gebhart, Études méridionales. Vol. 1. Les Origines de la Renaissance en Italie. Paris: Hachette, 1879:268-269. "Les dames, dans le Décaméron, gouvernment déjà un cercle spirituel et sont maîtresses dans l'art de la conversation légère ou du récit pathétique.1 [.... Fussnote]1. Dans la réalité bourgeoise et populaire, dont les conteurs des Cento Novelle antiche et Sachetti sont les peintres exacts, le rôle des femmes est fort médiocre, mais la société décrite par ces écrivains est, beaucoup moins que celle du Décaméron, dans le courant de la Renaissance. Les femmes qui y trompent leurs maris avec le plus de décision sont des filles nobles épousées par des marchands. Ceux-ci, personnages assez grossiers, emploient un laid proverbe: Buona femmina e mala femmina vuol bastone. (Sacchetti, Nov. 86.) Les femmes se vengent de leur brutalité et n'ont point tort tout à fait. Nous sommes bien loin ici des amorose donne de Boccace et de toute civilisation supérieure."]